1987 : 04 - Maternelle
Par Laurence le mardi 30 janvier 2007, 09:36 - Petits cailloux - Lien permanent
Tous les soirs, et ce, depuis aussi loin que je me rapelle, j'ai le même "problème". Ce n'est pas si grave que ça, mais c'est un peu relou. Je n'ai jamais reussi à m'endormir facilement, et rapidement. Pas avant au moins une demi heure après avoir éteind la lumiere, sauf maladie ou grosse fatigue. Imaginez, quand tout le monde s'endort en 5min chrono, ou se met à ronfler, et bien moi, j'arrive pas à m'endormir. Les premiers souvenirs de cette lenteur à m'endormir datent des premières années de maternelle.
En général, en maternelle, y'a toujours une grande salle, qui fait office de salle de sport, de repos, ou de cours de récré quand il fait trop moche. Cette salle, je m'en rappelle bien. Y'avait toujours une odeur de plastique très spéciale (mon frère y est repassé il y a quelques mois, rien n'a changé là bas).
Donc dans cette salle, on était censé dormir, en plein après midi, alors que le soleil n'est même pas couché (non mais franchement...) "Allez, il faut dormir...". Il faut. Je crois que je devais prendre ça pour un devoir ou un exercice, mais comme je n'y arrivait pas, fallait que je fasse semblant. J'ai alors développé une technique imparable d'imitation de la respiration des gens qui dorment, et même aujourd'hui, prendre ce rythme de respiration m'aide un peu à m'endormir.
Faut dire que ça m'a bien servi, pendant mes premières années de collège. Il fallait se coucher tôt, mais moi, j'écoutais la radio en cachette, jusqu'à au moins 23h, mais d'une seule oreille. Une oreille de surveillance, une oreille de divertissement. Au moindre bruit, en moins de 5 secondes, tout était éteint, débranché, et j'étais dans mon lit, étalée dans tous les sens (pour ajouter une dose de réalisme), imitant le souffle des gens qui dorment. Je me suis jamais fait chopper. Et en plus, je sais que ma mère me lit... elle va en apprendre des choses ;)
Commentaires
attend c'est pas inné de s'endormir tout de suite en plein jour !
ca fait que depuis que je suis avec mon chéri que j'y arrive (car bon 10h de train y a un moment ou il faut les rentabiliser). les siestes petites, j'ai jamais pu, en revanche j'étais au dodo super tot en contrepartie.
moi j'étais pas du genre à faire semblant (ca me saoulait), mais plutot à réveiller la chambrée pour jouer !
C'est tellement joliment raconté, j'adore (:
Flo > non mais même la nuit j'arrive pas a m'endormir hein
Haaan, mais c'est fou quand même, tu n'as jamais un petit coup de fatigue ? Même le soir ?
Parce que c'est peut-être ce qu'il faut utiliser comme déclencheur; ce sont, du moins je pense, des indicateurs assez fiables des rythmes circadiens.
C'est marrant comme les souvenirs des autres trouvent un écho dans les siens propres : maintenant que j'y pense, je n'ai jamais retrouvé un plaisir similaire à celui d'écouter les matches de foot sur la toute petite radio que j'écoutais en cachette sous ma couette, alors que j'étais sensé dormir (parce que les matches n'étaient déjà pas toujours le samedi)...