Ça y est, Paris Web 2012 c'est fini et il est temps de revenir à la réalité, faire un petit bilan de cette édition.

Coté conférences

Même si je n'ai pas pu assister à toutes les celles que j’espérais voir, j'ai quand même pu assister à des conférences intéressantes et motivantes, comme celle de Mike Monteiro sur la responsabilité des designers à ne pas pondre des choses médiocres, celle de Vitaly Friedman sur les trucs et astuces du Responsive design, la présentation des tests utilisateurs à distance Christian Bastien, celle sur la vérité du calendrier Maya de Régis Kuckaertz et bien d'autres encore. J'ai malheureusement raté la mini-conf sur "l'art de prendre la fuite", et mon petit doigt me dit que j'en avait pourtant bien besoin ;)

La nouveauté de cette année, c'était aussi les informelles. J'ai profité de ce créneau pour faire un point sur la glande au travail, sujet dont j'avais parlé l'an dernier durant les lightning talks. À ma grande surprise, cette réunion improvisée des glandeurs anonymes s'est révélée être un véritable échange entre les participants pour présenter leurs habitudes et leurs problèmes à prendre du temps pour "recharger leur batteries" et rester performants au travail.

Coté staff

Être dans le Staff de Paris web, ce n'est pas seulement porter un t-shirt avec un logo rose ou bleu et courir partout dans les locaux d'IBM pour organiser les conférences en temps réel, c'est aussi se lever beaucoup trop tôt et se coucher beaucoup trop tard, partager de bons moments avec le reste de l'équipe, les orateurs et aussi les auditeurs (c'est ça aussi l'effet #sharethelove), dire 350 "bonjour, bienvenue" en moins d'une heure. Mais c'est surtout le travail de bénévoles, durant un an de préparation, pour un évènement de 3 jours ou rien n'est laissé au hasard. À ce propos, il faudrait que je vous montre la partie cachée du pôle design, avec ses recherches, croquis et visuels auxquels vous avez échappé :)

Coté rencontres

Comme chaque année, c'est l'occasion de découvrir, rencontrer ou revoir un certain nombre de gens et d'échanger avec eux. Non pas des cartes panini, mais des points de vue, des connaissances, des sourires et des cartes de visite. Et ça c'est quand même super chouette :)

Coté fun

Je n'ai jamais dessiné autant de petits lapins en si peu de temps, ni jamais autant collé de tatouages temporaires. Le fait est que le public de Paris Web a globalement une pilosité développée et apprécie les gribouillis.