La photo dans la peau
Par Laurence le samedi 23 mai 2015, 17:05 - Photographie - Lien permanent
Ce titre d'article est presque un peu trop facile, mais néanmoins totalement vrai. Il y a un peu plus d'un mois j'ai profité d'un week end chez des copains en Touraine pour réaliser un truc que j'avais en tête depuis des années : un tatouage. Je ne sais pas si c'est ma crise d'ado qui a commencé un peu tard et qui ne finit pas vraiment, mais j'ai eu le déclic aux alentours de mes 31 ans, après avoir passé des années à regarder des tatouages et me dire "ouah, c'est beau!", en me demandant si je supporterais la douleur (parce qu'au fond, c'est souvent ça qui retient les gens). Puis une vidéo est venue me rassurer. Bizarrement cette vidéo effrayé un bon nombre de mes contacts twitter, mais en voyant tout ça de plus près avec plein d'explications, ça m'a fait sauter le pas et me décider une bonne fois pour toute.
Un jour, suivant un parcours intagramfacebooktumblerien, je suis tombée sur les splendides tatouages et illustrations de Guillain le vilain, et mon cœur a craqué, et après quelques messages échangés, quelques semaines d'attente pour qu'il prépare le dessin, puis une prise de RDV, je me suis retrouvée chez Heavy Patate (avec un superbe "Tatouages Éternels Qui Font Mal" sur la porte d'entrée), toute stressée, sur-excitée mais un peu inquiète pour faire un tout-tout premier tatouage.
On va la faire courte, je vais pas tout vous raconter en détail, et comme chacun a un rapport à la douleur très différent, mon impression ne sera pas forcément la vôtre, mais si vous devez retenir quelque chose, c'est que la seule larmichette que j'ai versé, c'était devant la reine des neiges. ;)
Après 4 bonnes heures en compagnie de ce tatoueur sympa comme tout, whovian, souriant, tout doux et pas si vilain que ça, ça chauffe un peu, ça pique surtout vers la fin, mais le résultat vaut le coup !
Là ça va faire un peu plus d'un mois que tout ça s'est passé, la cicatrisation s'est passé avec succès et la phase de soins intensifs est terminée. Je ne sais pas si ce mec est le meilleur tatoueur d'univers ou si j'ai juste une peau magique, mais je n'ai pas eu la moindre croute en un mois et quasiment aucune retouche à faire en vue. Du coup, je pense déjà à la suite ... ;)
Commentaires
J'attendais avec impatience cet article même si je me doutais que tu attendais la cicatrisation !
Il est magnifique ! Les 2 petits grains de beautés (c'est bien ça ?) ajoutent un petit charme !
C'est toi qui l'a dessiné ou Guillain ? Tu as trouvé l'idée dès que tu as su que tu passerais le pas ?
Perso, j'ai très envie de continuer, je sais déjà ou et par qui mais... je bloque encore sur le motif...
Oui c'est bien des grains de beauté, j'en ai partout sur les bras, on a pas trop eu le choix :)
C'est Guillain qui l'a dessiné, je lui ai juste demandé un Lomo lubitel avec des fleurs de mirabellier dans son style à lui, et le résultat était encore plus chouette que ce que je pouvais imaginer :)
J'avais l'idée en tête depuis des années, j'attendais juste d'avoir mon déclic et de trouver le bon tatoueur :)
Pour la suite, j'avoue que je te comprends totalement, après 5 ans a penser a un seul tatouage, on a pas toujours pensé à ce qu'on peut faire d'autre, mais j'ai déjà trouvé la suite :)
Je le trouve très chouette, mais de là à passer le pas, j’en ai eu parfois envie, mais pas assez pour en avoir envie à vie :-)
Magnifique, vraiment !
Moi je sais où et quoi depuis des lustres, mais je n'ai jamais trouvé le bon motif, ni le fait de vraiment sauter le pas !
Wow merci pour la video. Je pensais que ça rentrait bien plus dans la peau. Du coup ça fait bien moins peur (et puis quand tu sais comment cela fonctionne, tu as moins peur automatiquement, je veux dire c'est plus un truc inconnu/mystique/magique). Merci pour le partage, la découverte de Guillain le Vilain (frénésie de likes) et chouette tatoo ;)
Très joli tattoo ! J'aime beaucoup le style de Guillain et celui-ci est très réussi :)
J'aime ce que tu dis à demi-mots : un tatouage c'est une histoire entre le tatoueur et le tatoué
Il faut trouver la bonne personne, que se créé le bon feeling, être en confiance.
Et là on se laisse aller, la (petite) douleur en devient agréable et on apprécie ce moment "d'intimité" où on est quand même en train de confier une partie de son corps à quelqu'un d'autre…
Le motif en deviendrait presque une excuse, et puis de toute façon il n'est qu'un marqueur temporel de ce que tu es/aime/pense à un moment de ta vie.
Maintenant que t'as commencé, dur dur de s'arrêter à un seul, n'est-ce pas ? ;)
C'est (Ka sa yé misyé) beau beau !